madame D, âgée de 58 ans était admise aux urgences le 1/11/99 pour survenue de rectorragies évoluant depuis 24 heures. Ses antécédents étaient une appendicectomie, un stripping de varices et l'exérèse d'une adénopathie bénigne 20 ans auparavant. Elle n'avait pas d'antécédent familial digestif. Vingt-quatre heures avant l'admission, la patiente a ressenti brutalement une douleur abdominale diffuse intense à type de colique. Quelques heures après l'émission d'une selle dure, madame D va présenter une première rectorragie alors que les douleurs s'amendent spontanément. La récidive de la rectorragie conduit à l'hospitalisation. L'interrogatoire retrouvait la prise d'un traitement AINS par NexenÒ (nimésulide 2/j) pour gonalgies, débuté 20 jours avant le début des symptômes et poursuivi pendant 10 jours ; la posologie avait été augmentée par la patiente à 4 cp les deux derniers jours. L'examen clinique est normal, apyrexie, l'hémoglobine est à 11 g/l.
La coloscopie réalisée 24 heures après l'admission et menée jusqu'au caecum mettait en évidence une colite gauche suspendue avec intervalle de muqueuse saine de type hémorragique sans oedème ni ulcération.
L'histologie ne montrait aucune érosion ou ulcération, un respect du relief, une composante glandulaire normale. Le chorion était élargi oedémateux et congestif avec une cellularité augmentée, et notamment la présence de polynucléaires éosinophiles plus nombreux que normalement.
qu'elles sont les dc a evoqués ?